Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/272

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afin de lui annoncer l’arrivée de Troisville dans le chef-lieu de l’Orne (La Vieille Fille).

Grossetête (F.), directeur, avec Perret, sous l’Empire et la Restauration, d’une maison de banque à Limoges. — Il eut, pour commis et successeur, Pierre Graslin. Retiré, considéré, marié, aïeul, F. Grossetête, riche, horticulteur passionné, vécut beaucoup aux champs, dans les environs de Limoges. Doué d’une intelligence supérieure, il parut comprendre Véronique Graslin, dont il rechercha la société, et dont il essaya de connaître les secrets : il introduisit auprès d’elle Grégoire Gérard, son filleul (Le Curé de Village).

Grossetête (Madame F.), femme du précédent ; personne considérable dans Limoges, au temps de la Restauration, félicita Véronique Sauviat « sur son heureux mariage », lorsqu’elle épousa Pierre Graslin (Le Curé de Village).

Grossetête, frère cadet de F. Grossetête ; sous la Restauration, receveur général de Bourges. — Il avait une grande fortune qui permit à sa fille Anna d’épouser un Fontaine, vers 1823 (Le Curé de Village. — La Muse du Département).

Gross-Narp (Comte de), gendre, assurément fictif, d’une extraordinaire grande dame inventée et représentée par Jacqueline Collin, pour servir dans Paris, vers la fin de la Restauration, les intérêts compromis de Jacques Collin (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Grozier (L’abbé) fut pris, au commencement de la Restauration, pour arbitre entre deux correcteurs (dont l’un était Claude-Henri de Saint-Simon), dans une discussion concernant le papier de Chine. — Il démontra que les Chinois tiraient leur papier du bambou (Illusions perdues). L’abbé Grozier fut bibliothécaire de l’Arsenal à Paris ; il avait été le précepteur du marquis d’Espard. Grozier connaissait bien l’histoire et les mœurs de la Chine. Il communiqua sa science à son élève (L’Interdiction)[1].

  1. L’Abbé Grosier ou Grozier (Jean-Baptiste-Gabriel-Alexandre), né le 17 mars 1743 à Saint-Omer, mort le 8 décembre 1823 à Paris, collaborateur de l’Année littéraire de Fréron et de Geoffroy, et l’auteur d’une Histoire générale de la Chine (Paris, 1777-1784. 12 vol. in-4o).