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cier de Provins, Auffray, eut d’elle Pierrette et mourut sans fortune sur le champ de bataille, à Montereau, le 18 février 1814 (Pierrette).

Lorrain (Madame), femme du précédent et mère de Pierrette ; née Auffray en 1793, sœur consanguine de la mère de Sylvie et de Denis Rogron (de Provins). — Dès 1814, veuve, pauvre et très jeune encore, elle se retira chez les Lorrain de Pen-Hoël, bourg du Marais vendéen, fut, dit-on, consolée par l’ex-major des armées catholiques, Brigaut, et ne survécut que trois ans au triste mariage de madame Néraud, veuve d’Auffray, aïeule maternelle de Pierrette (Pierrette).

Lorrain (Pierrette), fille des précédents, née au bourg de Pen-Hoël en 1813 ; orpheline de père à quatorze mois et de mère à six ans ; adorable nature toute de délicatesse et de spontanéité. — Après une heureuse enfance passée auprès de ses excellents grands-parents maternels et d’un camarade, Jacques Brigaut, elle fut envoyée chez des cousins germains maternels, de Provins, les riches Rogron, qui devinrent ses tyrans inconscients. Pierrette mourut le mardi de Pâques de mars 1828, des suites d’une maladie causée par les brutalités de sa cousine Sylvie Rogron, qui en était venue à lui porter une jalousie féroce. — Une action judiciaire contre ses bourreaux suivit l’événement, et, malgré les efforts de la vieille madame Lorrain, de Jacques Brigaut, de Martener, de Desplein et de Bianchon, échoua devant l’influence adroite de Vinet (Pierrette).

Louchard, le plus habile des gardes du commerce de Paris ; chargé par Frédéric de Nucingen de rechercher Esther van Gobseck qui lui échappait ; en relations avec maître Fraisier (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Le Cousin Pons).

Louchard (Madame), femme séparée du précédent et devenue lorette, connut madame Komorn de Godollo et, vers 1840, fournit sur elle des renseignements à Théodose de la Peyrade (Les Petits Bourgeois).

Loudon (Prince de), général de la cavalerie vendéenne, vivait au Mans durant la Terreur. — Il était frère d’une Verneuil guillotinée,