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Marcosini (Comte Andréa), né en 1807, à Milan ; bien qu’aristocrate, réfugié dans Paris comme libéral, mais temporairement ; poète, beau et riche ; mena légèrement la vie d’exil, vers 1834. On le vit accueilli par mesdames d’Espard et Paul de Manerville. Rue Froidmanteau, il poursuivit Marianna Gambara ; à la table d’hôte de l’Italien Giardini, il disserta musique et parla de Robert le Diable. Cinq ans, il eut pour maîtresse la femme de Paolo Gambara ; puis l’abandonna pour épouser une danseuse en Italie (Gambara).

Maréchal, sous la Restauration, avoué à la Ville-aux-Fayes, en Bourgogne, conseil de Montcornet, contribua, par sa recommandation, à faire nommer, vers 1817, Sibilet régisseur des Aigues (Les Paysans).

Mareschal dirigeait les études au collège de Vendôme, en 1811, quand Louis Lambert devint un des élèves de cette maison d’enseignement (Louis Lambert).

Marest (Frédéric), né vers 1802, fils de la veuve d’un riche marchand de bois, cousin de Georges Marest, clerc d’un avoué de Paris (novembre 1825), amant de Florentine Cabirolle qu’entretenait Cardot, connut chez maître Desroches Oscar Husson et le mena, rue de Vendôme, à une fête donnée par mademoiselle Cabirolle, où son camarade se compromit sottement (Un Début dans la Vie). Frédéric Marest, passé, en 1838, juge d’instruction du parquet parisien, dut interroger Auguste de Mergi pour un vol commis au préjudice du docteur Halpersohn (L’Envers de l’Histoire contemporaine). L’année suivante, procureur du roi à Arcis-sur-Aube[1], Frédéric Marest, célibataire alourdi, rencontra les fils Martener, Goulard, Michu, Vinet ; rechercha les familles Beauvisage et Mollot (Le Député d’Arcis).

Marest (Georges), cousin du précédent et dont le père fut, à Paris, chef d’une grande maison de quincaillerie de la rue Saint-Martin. — Il se trouvait, en 1822, le deuxième clerc de maître A. Crottat, notaire parisien. Il eut alors pour compagnon d’études et de plaisirs Amaury Lupin. Vers le même temps, la vanité de Marest se

  1. Cette ville possédait une promenade, l’Avenue des Soupirs, où, en 1839, se réunissait fréquemment la colonie des fonctionnaires.