Charles X, qui portait cette mention : Donné par le Roi. Après le mariage de son fils, qui épousa une Cinq-Cygne, elle habita beaucoup la terre de ce nom. Elle s’y trouvait, en 1839, pendant la période électorale (Les Secrets de la Princesse de Cadignan. — Modeste Mignon. — Le Cabinet des Antiques. — La Muse du Département. — Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Mémoires de Deux Jeunes Mariées. — Autre Étude de femme. — Une Ténébreuse Affaire. — Le Député d’Arcis).
Maufrigneuse (Georges de), fils unique de la précédente, né vers 1814, eut successivement à son service Toby et Marin, prit le titre de duc sur la fin de la Restauration, fut de la dernière insurrection vendéenne ; par les soins de sa mère, qui, en 1833, préparait le mariage, il épousa mademoiselle Berthe de Cinq-Cygne, vers 1838 ; put hériter du domaine du même nom, l’année suivante, pendant la période électorale (Les Secrets de la Princesse de Cadignan. — Une Ténébreuse Affaire. — Béatrix. — Le Député d’Arcis).
Maufrigneuse (Berthe de), femme du précédent, fille d’Adrien et de Laurence de Cinq-Cygne, mariée vers 1838, était déjà, en 1833, presque fiancée et se trouvait avec toute sa famille, dans le domaine patrimonial de l’Aube, pendant le printemps de l’année 1839 (Béatrix. — Une Ténébreuse Affaire. — Le Député d’Arcis).
Maugredie, célèbre médecin, pyrrhonien ; appelé en consultation, il eut à se prononcer sur le cas, très grave, de Raphaël de Valentin (La Peau de Chagrin).
Maulincour[1] (Baronne de), née Rieux, femme du XVIIIe siècle qui « ne perdit pas la tête »… pendant la Révolution ; intime amie du vidame de Pamiers. — La Restauration venue, elle se partagea entre son hôtel du faubourg Saint-Germain, où elle acheva l’éducation de son petit-fils, Auguste Carbonnon de Maulincour, et ses terres du Bordelais, où elle demanda, pour son petit-neveu, Paul de Manerville, la main de Natalie Évangélista et porta en même temps, à bon droit, sur la famille de cette jeune personne, un jugement peu favorable.
- ↑ Des Maulaincourt eurent, aux siècles derniers, Chaussée des Minimes, dans le Marais, un hôtel dont Élie Magus devint par la suite propriétaire (1835-1845).