Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/405

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

fréquenta ou coudoya Coralie, Esther la Torpille, Claudine du Bruel, Euphrasie, Aquilina, madame Théodore Gaillard, Marie Godeschal ; admit ou fêta Émile Blondet, Andoche Finot, Étienne Lousteau, Félicien Vernou, Couture, Bixiou, Rastignac, Vignon, F. du Tillet, Nucingen, Conti. Les œuvres de Bixiou, F. Souchet, Joseph Bridau, H. Schinner ornaient son appartement — Marie de Vandenesse, vaguement éprise de Nathan, aurait détruit ces joies et cette splendeur, sans le dévouement de la maîtresse de l’écrivain, d’une part, et l’intervention de Vandenesse, de l’autre : Florine, ayant définitivement reconquis Nathan, ne tarda pas à l’épouser (La Muse du Département. — Illusions perdues. — Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Les Employés. — La Rabouilleuse. — Ursule Mirouet. — Eugénie Grandet. — La Fausse Maîtresse. — Un Prince de la Bohème. — Une Fille d’Ève. — Les Comédiens sans le savoir).

Navarreins (Duc de), né vers 1767, gendre (en premières noces) du prince de Cadignan ; père d’Antoinette de Langeais ; parent de madame d’Espard ; cousin de Valentin ; accusé de « hauteur ». — Il protégea M. du Bruel (Cursy) débutant dans l’administration ; eut une affaire contre les hospices, confiée aux soins de maître Derville ; fit décorer et nommer receveur Polydore de la Baudraye, pour « avoir quitus » d’une dette contractée pendant l’émigration ; tint un conseil de famille en compagnie des Grandlieu et des Chaulieu, quand sa fille se compromit à la porte de Montriveau ; accueillit Victurnien d’Esgrignon ; posséda, près de la Ville-aux-Fayes, sous-préfecture de l’Auxerrois, des biens immenses, respectés des Gaubertin, Rigou, Soudry, Fourchon, Tonsard, ennemis de Montcornet ; accompagna madame d’Espard au bal de l’Opéra, lorsque Jacques Collin et Lucien de Rubempré « intriguèrent » la marquise ; vendit cinq cent mille francs aux Graslin ses terres et sa forêt de Montégnac, près de Limoges ; connut Fœdora par l’entremise de Valentin ; fréquenta la princesse de Cadignan, après la mort de leur beau-père commun, dont il avait eu peu à se louer, en particulier dans des règlements de comptes. Le duc de Navarreins avait, à Paris, son hôtel rue du Bac (La Rabouilleuse. — Le Colonel Chabert. — La Muse du Département. — Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais.