Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


B

Babylas, groom ou « tigre » d’Amédée de Soulas, en 1834, à Besançon ; âgé de quatorze ans à cette époque ; fils d’un des fermiers de son maître. — Il gagnait trente-six francs par mois à la charge de se nourrir, mais il était blanchi et habillé (Albert Savarus).

Baptiste, valet de chambre de la duchesse de Lenoncourt-Chaulieu, en 1830 (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Barbanchu, bohème, à chapeau pointu, appelé, de chez Véfour, par des journalistes qui déjeunaient là aux frais de Jérôme Thuillier, en 1840, et invité par eux à venir profiter de cette bonne aubaine ; ce qu’il fit (Les Petits Bourgeois).

Barbanti (Les), famille corse qui avait réconcilié les Piombo et les Porta, en 1800 (La Vendetta).

Barbet. — Dynastie de libraires-bouquinistes-escompteurs à Paris, sous la Restauration et sous Louis-Philippe. Ils étaient Normands. En 1821 et les années suivantes, l’un d’eux avait un petit magasin quai des Grands-Augustins et achetait des livres à Lousteau. En 1836, un Barbet, libraire associé avec Métivier et Morand, était propriétaire d’une pauvre maison située rue Notre-Dame-des-Champs