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Hyacinthe-Saint-Michel[1], en 1840. C’était un homme considéré dans le faubourg Saint-Jacques ; il fréquentait le salon des Thuillier (Les Petits Bourgeois).

Barniol (Madame), née Phellion, femme du précédent. — Elle avait été sous-maîtresse dans le pensionnat des demoiselles Lagrave, rue Notre-Dame-des-Champs (Les Petits Bourgeois).

Barry (John), jeune piqueur anglais, célèbre dans le comté où le prince de Loudon l’alla prendre pour l’employer chez lui. — Il était, chez ce grand seigneur, en 1829-1830 (Modeste Mignon).

Bartas (Adrien de), d’Angoulême. — En 1821, avec sa femme, il fréquentait assidûment le salon des Bargeton. M. de Bartas s’occupait exclusivement de musique, se piquait d’en parler et chantait, sans qu’on l’en priât, des airs de basse-taille. Il passait pour être l’amant de madame de Brébian, la femme de son meilleur ami ; il est vrai que, d’après la chronique scandaleuse, M. de Brébian devait être l’amant de madame de Bartas (Illusions perdues).

Bartas (Madame Joséphine de), femme du précédent, habituellement appelée Fifine, à cause de son prénom (Illusions perdues).

Bastienne, modiste à Paris, en 1821. — Le journal de Finot vantait ses chapeaux, moyennant finances, et dénigrait ceux de Virginie qu’il avait d’abord prônés (Illusions perdues).

Bataille (Les), bourgeois parisiens, commerçants du Marais, voisins et amis des Baudoyer et des Saillard, en 1824. — M. Bataille était capitaine dans la garde nationale et ne laissait ignorer son grade à personne (Les Employés).

Baudoyer (M. et madame), anciens mégissiers à Paris, rue Censier. Ils y étaient propriétaires d’une maison, en même temps qu’ils avaient une maison de campagne à l’Isle-Adam. Père et mère d’un fils unique, Isidore, dont suit la biographie. Madame Baudoyer, née Mitral, était la sœur de l’huissier de ce nom (Les Employés).

  1. Aujourd’hui, rue Le Goff et rue Malebranche.