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incapable d’amour, ignorant l’amitié, en mai 1830, prisonnier à la Conciergerie, il était sur le point d’être condamné à quinze ans de travaux forcés, quand il vit et reconnut Jacques Collin, faux Carlos Herrera, incriminé lui-même (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Senonches (Jacques de), noble Angoumoisin, grand chasseur, sec et hautain, sorte de sanglier, vécut en très bons termes avec l’amant de sa femme, Francis du Hautoy, et fréquenta le salon de madame de Bargeton (Illusions perdues).

Senonches (Madame Jacques de), femme du précédent, portait le prénom de Zéphirine (Zizine, par abréviation). Elle eut de Francis du Hautoy, son amant adoré, une fille, Françoise de la Haye, présentée comme sa pupille et qui devint madame Petit-Claud (Illusions perdues).

Sepherd (Carl), pseudonyme pris par Charles Grandet, aux Indes, aux États-Unis, en Afrique, etc., quand il faisait la traite des nègres (Eugénie Grandet).

Serboni (La), prima donna du Théâtre-Italien de Londres, en 1839, fut remplacée par Luigia (Le Comte de Sallenauve).

Sérizy ou Sérisy (Comte Hugret de), né en 1765, descendait en droite ligne du fameux président Hugret[1], anobli sous François Ier. La devise de cette famille était I, semper melius eris, devise qui, par l’s final de melius, le mot eris et l’I du commencement représente le nom (Sérizy) de la terre érigée en comté. Fils d’un premier président de Parlement (mort en 1794), Sérizy fut, lui-même, dès 1787, conseiller au Grand Conseil ; il n’émigra point pendant la Révolution ; habita sa terre de Sérizy, près d’Arpajon ; devint membre du conseil des Cinq-Cents et du conseil d’État ensuite. L’Empire le fit comte, le nomma sénateur. Hugret de Sérizy se maria, en 1806, avec Léontine de Ronquerolles, veuve du général Gaubert. Cette union le rendit le beau--

  1. La famille de Sérizy porte parti d’or et de sable à un orle de l’un à l’autre et deux losanges de l’un en l’autre. — Les auteurs de ce Répertoire croient utile d’avertir le lecteur qu’ils n’ont pu y faire figurer l’armorial d’une manière complète, M. de Lovenjoul, se réservant de le publier en entier.