Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/503

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

d’une famille originaire de Grenade, il répondit bien à l’excellente éducation qu’il reçut, prit la carrière du professorat, enseigna les humanités au lycée de Douai, dont, plus tard, il fut le proviseur, et donna des leçons aux deux frères de Marguerite Claës, qu’il aima et dont il fut aimé. Il l’épousa en 1825 : pour mieux jouir de son bonheur, il se démit des fonctions d’inspecteur de l’Université, qu’il remplissait alors. Il hérita, un peu plus tard, du titre de comte de Nourho, acquis par la maison de Solis (La Recherche de l’Absolu).

Solis (Madame Emmanuel de), femme du précédent, née Marguerite Claës en 1796, sœur aînée de madame Félicie Pierquin, dont le mari l’avait d’abord recherchée, reçut de sa mère mourante la mission de lutter avec une fermeté respectueuse contre les folles tentatives d’inventeur de son père, et, se conformant aux ordres maternels, parvint, par une rare énergie, à rétablir la fortune, plus que compromise, de la famille. — Madame de Solis accoucha d’un enfant, pendant un voyage en Espagne où elle visita Casa-Réal, berceau de sa famille maternelle (La Recherche de l’Absolu).

Solonet, né en 1795, obtint la décoration de la Légion d’honneur pour avoir contribué très activement à la seconde rentrée des Bourbons ; fut le notaire jeune et mondain de Bordeaux ; triompha, dans la rédaction du contrat de mariage de Natalie Évangélista avec Paul de Manerville, des résistances de son collègue Mathias, défenseur des intérêts Manerville. Solonet servit avec un empressement amoureux, non payé de retour, madame Évangélista, dont il demanda vainement la main (Le Contrat de Mariage).

Solvet, jeune homme d’une jolie figure, joueur et vicieux, aimé de Caroline Crochard de Bellefeuille et préféré par elle à M. de Granville, son généreux protecteur. — Solvet rendit mademoiselle Crochard fort malheureuse, la ruina, et resta cependant adoré. — Faits connus de Bianchon et racontés par lui au comte de Granville, rencontré, un soir, près de la rue Gaillon, sous Louis-Philippe (Une Double Famille).

Sommervieux (Théodore de), peintre, prix de Rome, chevalier de la Légion d’honneur, réussit particulièrement les intérieurs ;