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qu’elle avait d’abord reçue de son mari ; M. de Soulanges l’avait ensuite passée à madame de Vaudremont, sa maîtresse, qui l’avait donnée à son amant, M. de la Roche-Hugon : cette restitution amena la réconciliation du ménage (La Paix du Ménage). Hortense de Soulanges reçut en héritage, de madame de Marigny (qui mourut vers 1820), la terre de Guébriant, sous réserve de viager (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais). — Madame de Soulanges suivit son mari en Espagne, lors de la guerre de 1823 (Les Paysans).

Soulanges (Amélie de), la plus jeune des filles des précédents, aurait épousé, en 1828, le comte Philippe de Brambourg, sans les désastreuses révélations fournies par Bixiou sur le frère de Joseph Bridau (La Rabouilleuse).

Soulanges (Vicomte de), sans doute frère de la précédente, était, en 1836, chef d’escadrons de hussards à Fontainebleau ; il devait alors, en compagnie de Maxime de Trailles, assister Savinien de Portenduère dans un duel avec Désiré Minoret, duel empêché par la mort imprévue de ce dernier, et qui aurait eu pour motif les procédés infâmes des Minoret-Levrault envers Ursule Mirouet, future vicomtesse de Portenduère (Ursule Mirouet).

Soulas (Amédée-Sylvain-Jacques de), né en 1809, gentilhomme de Besançon, d’origine espagnole (le nom s’écrivait Souleyas, au temps où la Franche-Comté appartenait à l’Espagne), trouva le moyen de briller dans le chef-lieu du Doubs, avec un revenu de quatre mille francs, qui lui permettait de se faire servir par « le tigre Babylas ». Un pareil désaccord entre sa fortune et son train de vie peut faire pressentir le caractère de ce personnage, qui rechercha vainement la main de Rosalie de Watteville, mais épousa, vers le mois d’août 1837, madame de Watteville, mère, devenue veuve (Albert Savarus).

Soulas (Madame Amédée de), née Clotilde-Louise de Rupt en 1798, traits et caractère durs, blonde d’un blond ardent, fut mariée, en 1815, au baron de Watteville, qu’elle sut aisément gouverner. Elle domina moins facilement Rosalie, sa fille, à qui elle essaya inutilement de faire épouser M. de Soulas. La présence à Besançon d’Albert Savarus, aimé secrètement de Mademoiselle de Watteville,