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donna, pendant le règne de Louis-Philippe, une couleur politique au salon des parents de Rosalie. Lassée de l’obstination de sa fille, madame de Watteville, alors veuve, épousa M. de Soulas : elle vécut à Paris, du moins l’hiver, et sut rester la maîtresse du logis (Albert Savarus).

Sparchmann, chirurgien de l’hôpital d’Heilsberg, soigna le colonel Chabert après la bataille d’Eylau (Le Colonel Chabert).

Spencer (Lord) acheta, vers 1830, à la vente faite par Balthazar Claës, de magnifiques boiseries sculptées par van Huysum, ainsi que le portrait du président van Claës, Flamand du XVIe siècle ; trésors de famille dont le père de mesdames de Solis et Pierquin se trouvait forcé de se séparer (La Recherche de l’Absolu).

Spieghalter, mécanicien allemand demeurant à Paris, rue de la Santé, au commencement du règne de Louis-Philippe, essaya vainement de distendre, par la pression, le battage et le laminage les plus énergiques, la singulière peau de chagrin que lui soumit Raphaël de Valentin, amené par le professeur de mécanique Planchette (La Peau de Chagrin).

Sponde (L’abbé de), né vers 1746, fut grand vicaire de l’évêque de Séez. — Oncle maternel, tuteur, hôte, commensal de madame Rose-Victoire du Bousquier (d’Alençon), née Cormon, il mourut en 1819, presque aveugle, et singulièrement attristé par le récent mariage de sa nièce. Détaché entièrement des intérêts mondains, il menait une vie ascétique, sans emphase, uniquement préoccupé de son salut, de mortifications, d’œuvres de charité tenues secrètes (La Vieille Fille).

Staël-Holstein (Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de), fille du fameux Genevois Necker, née à Paris en 1766 ; devenue la femme de l’ambassadeur de Suède en France ; auteur de l’Allemagne, de Corinne, de Delphine ; célèbre par sa lutte contre Napoléon Bonaparte ; belle-mère du duc Victor de Broglie et grand’mère des Broglie actuels ; morte durant l’année 1817. — Elle séjourna, à différentes reprises, dans le Vendômois, momentanément exilée. Pendant