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de Soulanges et de Martial de la Roche-Hugon, madame de Vaudremont avait reçu du premier une bague enlevée à l’écrin de la comtesse ; elle en fit présent à Martial, qui, la portant au doigt le soir du bal des Gondreville, la donna à madame de Soulanges, sans se douter qu’il ne faisait que la restituer. La mort de madame de Vaudremont suivit d’assez près cet incident, qui amena la réconciliation du ménage Soulanges, provoquée par la duchesse de Lansac ; la comtesse périt dans le célèbre incendie qui éclata pendant la fête offerte par l’ambassadeur d’Autriche à l’occasion du mariage de l’empereur avec l’archiduchesse Marie-Louise (La Paix du Ménage). — L’hôtel de l’ambassade occupait la partie de la rue de la Chaussée-d’Antin (alors rue du Mont-Blanc) comprise entre les rues de la Victoire et Saint-Lazare.

Vaumerland (Baronne de), amie de madame de l’Ambermesnil, prenait pension, au Marais, chez l’une des concurrentes de madame Vauquer, et devait, une fois le terme expiré, devenir une des clientes de l’établissement de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, à ce qu’affirmait, du moins, madame de l’Ambermesnil (Le Père Goriot).

Vauquelin (Nicolas-Louis), célèbre chimiste, membre de l’Institut, né à Saint-André d’Hébertot (Calvados) en 1763, mort en 1829 ; fils de paysan ; distingué par Fourcroy ; successivement pharmacien à Paris, inspecteur des mines, professeur à l’École de pharmacie, à l’École de médecine, au Jardin des Plantes, au Collège de France. — Il donna à César Birotteau la recette d’un cosmétique pour les mains, que le parfumeur appela la « double pâte des Sultanes », et, consulté par lui au sujet de l’« huile céphalique », nia la possibilité de faire repousser les cheveux. Nicolas Vauquelin fut invité au grand bal du parfumeur — donné le 17 décembre 1818. César Birotteau offrit au savant, en reconnaissance des bons conseils qu’il en avait reçus, une épreuve de la gravure de Muller, d’après la Vierge de Dresde, tirée sur papier de Chine, et avant la lettre, qui coûta quinze cents francs et qui avait été trouvée en Allemagne après deux ans de recherches (César Birotteau).

Vauquer (Madame veuve), née Conflans vers 1767, déchue, pré-