Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/568

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un des prétendants de l’héritière Céleste Colleville, devenue plus tard madame Félix Phellion (Les Petits Bourgeois).

Violette, cultivateur, avait dans l’Aube, près d’Arcis, la ferme de Grouage qui dépendait de la terre de Gondreville, à l’époque où, d’après les instructions de Fouché, Peyrade et Corentin entreprirent le singulier enlèvement du sénateur Malin. Avare et rusé, ce Violette prit secrètement parti pour Malin de Gondreville et les puissants du jour contre Michu, agent mystérieux des familles Cinq-Cygne, Hauteserre, Simeuse (Une Ténébreuse Affaire).

Violette (Jean), descendant du précédent, bonnetier d’Arcis en 1837, reprit, après Philéas Beauvisage, l’établissement commercial de Pigoult ; dans le mouvement électoral de 1830, Jean Violette sembla rester acquis à la maison Malin de Gondreville (Le Député d’Arcis).

Virginie, cuisinière chez le parfumeur Birotteau, en 1818 (César Birotteau).

Virginie, entre les années 1835-1836, à Paris, rue Neuve-des-Mathurins (aujourd’hui rue des Mathurins), femme de chambre de Marie-Eugénie du Tillet, alors préoccupée des imprudences d’Angélique-Marie de Vandenesse (Une Fille d’Ève).

Virginie, maîtresse d’un soldat provençal, qui, plus tard, pendant la campagne de Bonaparte en Égypte, vécut quelque temps perdu au désert, en compagnie d’une panthère. — Virginie, très jalouse, menaçait constamment d’un couteau son amant, qui l’avait surnommée Mignonne, par antiphrase, et qui, en souvenir d’elle, donna le même surnom à la panthère (Une Passion dans le Désert).

Virginie, modiste parisienne, dont le journal d’Andoche Finot vantait les chapeaux, moyennant finances, en 1821 (Illusions perdues.)

Virlaz, riche fourreur de Leipzig, dont hérita, dans le milieu du règne de Louis-Philippe, Frédéric Brunner, son neveu. — De son