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ployés). Bidault, homme très fin, devina la spéculation dissimulée sous la troisième liquidation, opérée par Nucingen en 1826, et sut en profiter (La Maison Nucingen). En 1833, M. du Tillet engageait Nathan, qui avait grand besoin d’argent, à s’adresser à Gigonnet ; ce conseil avait pour but de mettre Nathan dans l’embarras (Une Fille d’Ève). Le surnom de Gigonnet venait à Bidault d’un mouvement fébrile et convulsif qu’il avait dans une jambe (Les Employés).

Biddin, orfèvre rue de l’Arbre-Sec, à Paris, en 1829 ; l’un des créanciers d’Esther Gobseck (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Biffe (La), concubine du malfaiteur Riganson, dit le Biffon. — Cette femme, espèce de Jacques Collin en jupon, dépistait la police, à la faveur de ses déguisements ; elle savait admirablement faire la marquise, la baronne, la comtesse ; elle avait une voiture et des gens (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Biffon (Le), surnom de Riganson.

Bigorneau, commis romanesque chez Fritot, marchand de châles à Paris, dans le quartier de la Bourse, sous Louis-Philippe (Gaudissart II).

Bijou (Olympe). — V. Grenouville (madame).

Binet, aubergiste du département de l’Orne en 1809. — Il fut impliqué dans un procès qui eut alors un certain retentissement et qui assombrit l’existence de madame de la Chanterie, frappée dans sa fille, madame des Tours-Minières. Binet logeait les brigands dits chauffeurs ; traduit devant le tribunal, il fut condamné à cinq ans de réclusion (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Birotteau (Jacques), closier des environs de Chinon. — Il épousa la femme de chambre d’une dame chez laquelle il faisait les vignes, eut trois garçons, François, Jean et César ; perdit sa femme en