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Sa femme, tante marâtre de Flore ;
Enfin le frère et beau-frère des tuteurs de cette fille, propre père de la Rabouilleuse, mort, veuf et fou, à l’hospice de Bourges, en 1799 (La Rabouilleuse).

Brazier (Flore). — V. Bridau (madame Philippe).

Bréautey (Comtesse de), vieille femme qui, à Provins, en 1827-1828, dans la ville haute, tenait le seul salon aristocratique de la localité (Pierrette).

Brébian (Alexandre de), membre de l’aristocratie d’Angoulême en 1821. — Il fréquentait le salon des Bargeton. Artiste comme son ami Bartas, il était, lui, maniaque de dessin et gâtait tous les albums du département de ses productions saugrenues. Il passait pour être l’amant de madame de Bartas, comme Bartas pour être l’amant de madame de Brébian (Illusions perdues).

Brébian (Charlotte de), femme du précédent. — On l’appelait couramment Lolotte (Illusions perdues).

Breintmayer, maison de banque de Strasbourg, chargée, vers 1803, par Michu, de passer des fonds à MM. de Simeuse, jeunes officiers de l’armée de Condé (Une Ténébreuse Affaire).

Brézac (Les), Auvergnats, grands brasseurs d’affaires et dépeceurs de châteaux, au temps de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration. Ils étaient en rapports d’intérêts avec Pierre Graslin, Jean-Baptiste Sauviat et Martin Falleix (Le Curé de Village. — Les Employés).

Bricheteau (Jacques), musicien, organiste de l’église Saint-Louis-en-l’Île, à Paris, sous Louis-Philippe ; en même temps, employé à la salubrité. — Neveu de sœur Marie-des-Anges, supérieure des Ursulines à Arcis-sur-Aube, il était, probablement, originaire de cette ville. Ce fut lui qui protégea, secrètement, l’enfance de Dorlange et qui fut chargé de pourvoir à son existence et à son éducation ; il avait connu la mère du sculpteur et l’avait aimée platoniquement. Par son entremise, le marquis de Sallenauve, tombé dans la misère, consen-