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Les erreurs des tables de réfraction du Bureau des Longitudes, d’après les observations de la Lyre faites par Brinkley à 87°42′ du zénith, varient entre +18″,2 et −17″,4.

Sur les observations faites au collége de la Trinité à Dublin, avec un cercle depieds de diamètre, et qui semblent indiquer une parallaxe annuelle dans certaines étoiles.
(Lu à l’Académie d’Irlande le 9 mai 1814 ; imprimé dans le 12me volume
des Transactions of the Royal Irish Academy.)

Brinkley trouve pour la parallaxe annuelle (en appelant ainsi l’angle soutendu à chaque étoile par le rayon de l’orbite terrestre) les résultats suivans :

de l’Aigle
2″,7
Arcturus
1″,1
de la Lyre
1″,0
du Cygne
1″,0

Ces résultats n’ont pas été généralement adoptés. On a supposé que les changemens de température pouvaient occasionner quelque déformation dans l’instrument de Dublin. À cela ou à toute autre cause semblable, Brinkley fait une réponse qui semble démonstrative ; il montre que les observations de la Chèvre, de du Taureau, de la Polaire, de du Dragon, de de la Grande-Ourse, faites avec le même cercle, ne donnent pas de parallaxe ; or pourquoi la déformation, par exemple, n’aurait-elle agi que sur les observations des quatre premières étoiles ?

Recherches d’astronomie physique principalement relatives à la détermination du moyen mouvement du périgée lunaire.
(Lu le 21 avril 1817 ; imprimé dans le volume 13me
des Transactions of the Irish Academy.)

En traitant séparément la question du déplacement des apsides de la Lune, l’auteur espère rendre ce phénomène plus facile à saisir qu’il ne l’est dans les théories générales qu’on a données du mouvement de notre satellite. Son but est aussi d’arriver au résultat, sans rien emprunter ni à la forme préconçue des intégrales, ni aux observations. Pour faire apprécier nettement sa pensée, Brinkley cite un passage du livre VII de la Mécanique céleste, dont il est bien loin de nier l’exactitude, mais où il croit voir dans la forme une sorte de cercle vicieux. À l’occasion de ce mémoire dans lequel, pour le dire en passant, la notation de Leibnitz a