Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

river au même but par une modification de la loi des densités. Les différences entre le calcul et les observations journalières sont trop grandes, trop irrégulières, pour qu’il puisse être question ici d’autre chose que de résultats moyens.

Méthode servant à corriger les premiers élémens approchés de l’orbite d’une comète. Application de cette méthode à la comète du mois de juillet 1819.
(Lu à l’Académie d’Irlande, le 17 avril 1820 ; imprimé dans le volume 13me
des Irish Transactions.)

La méthode de correction de Brinkley, est une modification, ou, si on l’aime mieux, un perfectionnement de celle que Laplace a donnée dans la Mécanique céleste.

Discussion des observations faites à Dublin, depuis le commencement de 1818, dans la vue de déterminer la parallaxe de certaines étoiles et la constante de l’aberration.
(Lu à la Société royale de Londres, le 21 juin 1821 ; imprimé dans les Philosophical Transactions de la même année.)

L’auteur se montre si vivement contrarié du désaccord, d’ailleurs si petit, de ses observations avec celles de Greenwich, qu’il les multiplie, les groupe, et les discute de toutes les manières possibles, avec l’espérance d’y trouver quelque erreur ; mais ses efforts ne font jamais disparaître les petites parallaxes. Voici les résultats numériques de ce nouveau travail :

Constante
de l’aberration.
Parallaxe.
Polaire
20″,18
−0″,03
de la Grande-Ourse
20,16
+0,02
20,48
+0,39
20,29
+0,33
20,23
+0,28
20,76
+0,13
Arcturus
20,04
+0,60
de la Petite-Ourse
20,49
−0,13
d’Ophiuchus
20,39
+1,57
du Dragon
19,86
−0,08
de la Lyre
20,36
+1,21
de l’Aigle
21,32
+1,57
du Cygne
20,52
+0,33

N’est-il pas curieux, dit l’auteur, si mes parallaxes sont une illusion, qu’il ne s’en soit présenté aucune d’un peu grande avec le signe négatif ;