Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/209

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que les mêmes phénomènes avaient encore lieu, comme il était naturel de le présumer. Toutefois, il est vraisemblable que cette chaleur transmise est moins hétérogène que la chaleur directe ; et alors les plans de polarisation des rayons qui la composent seraient moins susceptibles de dispersion. Mais ces détails ne peuvent être appréciés qu’en amenant les piles dans divers azimuths autour du faisceau transmis ; et pour cela un appareil divisé est indispensable. »


À la prière de M. Libri, dont la santé n’est point encore entièrement rétablie, M. Ampère est chargé de remplacer cet académicien dans la commission qui, à la séance précédente, a été chargée d’examiner le mémoire de M. Liouville sur l’intégration des équations à indices fractionnaires.

Il s’élève une discussion à laquelle plusieurs membres prennent part, sur un Avertissement à mettre en tête de chaque Compte rendu, et qui aurait pour objet de faire connaître que l’Académie ne répond, en aucune façon, des opinions ou des faits contenus dans les analyses de ses séances, publiées par ses Secrétaires ; et que les Secrétaires eux-mêmes, simples rapporteurs des travaux soumis à l’Académie, se bornent à reproduire exactement les opinions ou les faits contenus dans ces travaux, sans en répondre. Cette discussion sera reprise dans une séance prochaine.

La séance est levée à 5 heures.                    F.