Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/587

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18 consonnes dont, suivant lui, se compose l’alphabet naturel. Les signes qu’il emploie sont les lettres de l’alphabet ordinaire et les trois accents, qu’il applique dans certains cas autrement qu’on ne le fait.

M. Gourdon demande que l’Académie se fasse rendre compte du procédé qu’il a proposé pour l’essai des ponts suspendus, procédé qui, en le supposant efficace, aurait l’avantage de ne point exposer la vie des ouvriers.

À l’occasion d’une notice sur les taches du Soleil adressée à l’Académie, dans sa précédente séance par M. Colomb-Menard, M. Coulier écrit qu’il s’est occupé d’observations du même genre et qu’il en adressera prochainement les résultats à l’Académie. Ses observations ont été faites tous les jours à la même heure depuis le 16 octobre 1835, avec un objectif achromatique de 8 pouces d’ouverture.

M. l’abbé Lachèvre rappelle qu’il a adressé à différentes époques plusieurs opuscules, tant imprimés que manuscrits, relatifs au moyen d’établir les rapports entre les divisions civile et astronomique du temps ; il demande que l’Académie se fasse faire un rapport sur ces travaux.

M. F. Sauvage demande que l’Académie veuille bien se faire rendre compte d’un appareil qu’il a inventé pour copier des objets quelconques de sculpture, soit dans les dimensions du modèle soit dans des proportions différentes. Les moindres détails, dit l’auteur, sont reproduits avec une rigoureuse exactitude, de sorte que les copies exécutées par ce procédé ont tous les caractères auxquels on distingue communément une œuvre originale.

(Commissaires, MM. Navier, Savart et Seguier.)

M. Revillon, inventeur d’un pressoir cylindrique destiné à la fabrication du vin et des autres liqueurs faites avec des fruits succulents, demande que cette machine soit admise à concourir pour le prix de mécanique. Il joint à sa demande une figure de l’instrument et un rapport de l’Académie de Mâcon qui en contient la description.

Renvoi à la commission pour le concours au prix de mécanique.

M. J. Muzard écrit qu’il est l’inventeur du Télégraphe de nuit et du vocabulaire télégraphique que M. Claude Sala a présenté dans la dernière séance pour le concours au prix de mécanique fondé par M. de Montyon. Se proposant de concourir lui-même pour ce prix, il annonce qu’il enverra