Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/607

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il, parce qu’il ignore les théories qui ont été proposées à ce sujet, mais parce qu’il ne les admet pas.

M. de Paravey écrit que le jour de la dernière éclipse, observant le Soleil avec un verre enfumé, il a aperçu distinctement sur le disque de l’astre, les pénombres signalées par M. Coulier. Il ne pense pas que cette apparence ait pu être produite par le verre noirci dont il se servait pour intercepter les rayons du Soleil, ni par les lunettes de myope qu’il avait conservées pendant qu’il observait l’éclipse, et il est porté à en chercher la cause, soit dans la fumée provenant des volcans qui existeraient dans la Lune, soit dans des vapeurs aqueuses fournies par des marais ou des nappes d’eau qui recouvriraient la portion de l’astre que nous n’apercevons jamais.

M. Arago rappelle que les pénombres dont M. de Paravey cherche à expliquer la présence n’ont été vues ni par les personnes qui ont suivi les progrès de l’éclipse à l’observatoire de Paris, ni par les astronomes étrangers dont on a déjà reçu les communications à ce sujet, c’est-à-dire dans aucun des cas où l’on a fait usage de très bonnes lunettes. Or, ajoute-t-il, s’il n’y a pas moyen d’admettre qu’un bon instrument eût pu empêcher d’apercevoir ces pénombres, si elles avaient existé, il est très aisé au contraire de concevoir comment un mauvais instrument a pu en montrer quand il n’y en avait réellement pas.

l’Académie accepte le dépôt d’un paquet cacheté, portant pour suscription : « Description de nouveaux moyens de traitement contre les rétentions d’urine chez les vieillards ; par L.-A. Mercier, interne à l’Hôtel-Dieu. »

À 4 heures l’Académie se forme en comité secret.

La séance est levée à 5 heures.vieillards ; par L.-A. Mercier, interne àF.