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COMPTE RENDU
DES SÉANCES
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES.

SÉANCE DU LUNDI 5 JUILLET 1847.
PRÉSIDENCE DE M. ADOLPHE BRONGNIART.

MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS
DES MEMBRES ET DES CORRESPONDANTS DE L’ACADÉMIE.

M. le Président annonce la perte douloureuse que vient de faire l’Académie dans la personne de M. Pariset, académicien libre, décédé le 3 juillet 1847.

MÉCANIQUE APPLIQUÉE. — Note sur les moyens employés par M. Jules Peugeot dans la fabrique de MM. Peugeot Japy et Cie, à Hérimoncourt, pour préserver les ouvriers des dangers qu’offre l’emploi des meules de grès ; par M. A. Morin.

« Parmi les métiers dont l’exercice abrège la vie de ceux qui les exercent, celui de l’aiguiseur, dans les fabriques d’armes blanches et de quincaillerie est certainement un des plus meurtriers. Le danger de l’éclatement des meules, dont les débris lancés par la force centrifuge sont souvent projetés à de grandes distances, quoique trop réel, n’est pas le plus sérieux que courent ces ouvriers, et les perfectionnements généralement introduits dans le montage des meules l’ont d’ailleurs déjà beaucoup atténué ; mais il est une cause lente, continuelle et infaillible, qui, avant l’âge de quarante ou quarante-cinq ans, conduit au tombeau la plupart des aiguiseurs.

» Incessamment courbés sur une meule qui, dans son mouvement rapide,

    C. R., 1847, 2me Semestre. (T. XXV, N° 1.)                                                                       I