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M. le Secrétaire perpétuel signale, parmi les pièces imprimées de la Correspondance, les Ouvrages suivants :

1o Le premier fascicule du Tome IV du Traité de Physique, de O.-D. Chwolson, traduit par E. Davaux, avec des Notes de MM. E. et F. Cosserat. (Présenté par M. G. Darboux.)

2o Inventions relatives au graissage des machines marines, par M. Ch. Bertrand. (Présenté par M. L.-E. Bertin.)


ASTRONOMIE PHYSIQUE. — Nouveaux canaux de la planète Mars. Note de M. Percival Lowell, présentée par M. H. Deslandres.

Le 30 septembre 1909, deux grands canaux furent remarqués à Flagstaff sur Mars à l’est du Syrtis Major, à un endroit où l’on n’en avait jamais observé auparavant.

L’examen des Annales de l’Observatoire a montré qu’ils n’avaient pas été observés en juillet dernier et qu’ils manquaient sur toutes les Cartes dressées à l’Observatoire depuis 1894. Les photographies prises en 1905 et 1907 ne les montrent pas non plus.

Les archives de l’Observatoire qui contiennent plusieurs milliers de dessins et de photographies ont permis de constater ce qui suit :

L’invisibilité des deux canaux précités avant septembre 1909 ne peut être due à aucune cause inhérente à l’instrument, à l’observateur ou à l’état du ciel. Elle ne peut être due non plus à la petitesse des images, à la distance de Mars ou à la grandeur de la phase. Un changement régulier occasionné par les saisons ne peut également être invoqué.

Il ne reste donc qu’une seule explication : ces canaux ne sont pas simplement nouveaux pour nous (nous en avons découvert plus de 400 à Flagstaff) ; ils sont aussi nouveaux sur Mars. Le fait n’a pu être révélé que par une période de 15 années d’observation assidue à Flagstaff.

Ces canaux nouveaux ont tous les caractères des autres canaux, c’est-à-dire l’aspect d’une ligne uniforme d’apparence géométrique. Une plaque prise par moi et qui accompagne cette Note les montre à la place indiquée ; à cause de la petitesse des images, ils sont confondus en un seul.


ASTRONOMIE. — Sur l’éclat intrinsèque du Soleil. Note de M. Charles Nordmann, présentée par M. Maurice Hamy.

I. Je me propose de déterminer l’éclat intrinsèque du Soleil, en partant de sa température effective qui, mesurée avec mon pyromètre stellaire hétéro-