Page:Conan - Angéline de Montbrun, 1919.djvu/59

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gneriez-vous pas ? Vous en avez ma cordiale invitation, et les vacances sont proches.

À bientôt. Je m’en vais rejoindre ma fille qui m’attend. Ah ! si je pouvais en vous serrant sur mon cœur, vous donner l’amour que je voudrais que vous eussiez pour elle !

C. de Montbrun.

(Maurice Darville à Charles de Montbrun)


Monsieur,

Jamais je ne pourrai m’acquitter envers vous ; mais je vous promets de la rendre heureuse, je vous promets que vous serez content de moi.

Il y a dans votre virile parole quelque chose qui m’atteint au-dedans ; vous savez vous emparer du côté généreux de la nature humaine, et encore une fois vous serez content de moi. Que vous avez bien fait de ne vous reposer sur personne du soin de former votre fille ! Aucune autre éducation ne l’aurait faite celle qu’elle est.

Quant à votre invitation, je l’accepte avec