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mins où l’on a bien vite perdu de vue la patrie, l’honneur et le devoir. Je craignais……

Mme Dermant

Il fallait attiser votre patriotisme et ne rien craindre. L’amour est une grande force et une grande lumière.

M. Vagemmes

Je sais que l’amour fait des prodiges. Mais ce feu merveilleux qui se nourrit de tout et que rien n’étouffe, vous ne l’avez pas vu ni moi non plus. Je vous l’avoue bien humblement ; à mesure que j’avançais dans la vie publique, je sentais mon patriotisme s’altérer, s’affaiblir, et cela m’épouvantait.

Mme Dermant

Si vous m’aviez donc consultée avant d’abandonner ce pauvre vieux char de l’État ?

M. Vagemmes

Que m’auriez-vous répondu, madame, si j’avais eu cette heureuse pensée de vous consulter ?

Mme Dermant

Et vous, monsieur, que répondriez-vous à une femme trop sensible qui s’épouvanterait