mins où l’on a bien vite perdu de vue la patrie, l’honneur et le devoir. Je craignais……
Il fallait attiser votre patriotisme et ne rien craindre. L’amour est une grande force et une grande lumière.
Je sais que l’amour fait des prodiges. Mais ce feu merveilleux qui se nourrit de tout et que rien n’étouffe, vous ne l’avez pas vu ni moi non plus. Je vous l’avoue bien humblement ; à mesure que j’avançais dans la vie publique, je sentais mon patriotisme s’altérer, s’affaiblir, et cela m’épouvantait.
Si vous m’aviez donc consultée avant d’abandonner ce pauvre vieux char de l’État ?
Que m’auriez-vous répondu, madame, si j’avais eu cette heureuse pensée de vous consulter ?
Et vous, monsieur, que répondriez-vous à une femme trop sensible qui s’épouvanterait