du terne de la vie, et qui — la lune de miel passée — se croirait sur la voie du déshonneur, parce qu’elle ne sentirait plus pour son mari la même vive tendresse ?
Madame, je dirais à cette intéressante personne : Courage ! la fidélité et le dévouement suffisent au devoir et à l’honneur.
Mais, voilà justement ce que vous auriez dû vous dire et vous redire.
Est-il bien difficile de comprendre que l’amour de la patrie a ses fatigues et ses abattements comme les autres amours. Il faut que tous nos sentiments perdent leur fleur et leur beauté, c’est la triste loi des amours de ce monde.
L’amour de la patrie doit avoir ses fatigues et ses abattements. On n’a pas songé à cela pour expliquer ce que nous avons vu depuis un an. C’est bien dommage.
La raillerie est une mauvaise réponse.