l’âme humaine ne saurait avoir une source impure et troublée ; et, la source du patriotisme est au foyer. Mais, cette source sacrée, l’a-t-on gardée vive ? l’a-t-on gardée pure ?
C’est à nous que cela s’adresse ?
Madame, c’est sur vos genoux que se forment les hommes, les citoyens. C’est dans la famille que se prépare et se décide l’avenir des nations.
Nous ne sommes pas nés pour rien de la France chevaleresque et chrétienne. Il y a des germes de force, de générosité, il y a même des germes d’héroïsme parmi nous ; et, si nous savions les cultiver, nous aurions des patriotes, des forts, des magnanimes entre les bras de qui la patrie pourrait s’abandonner.
Sans s’exposer à les voir s’enfuir par la crainte de cesser de l’aimer.
Vous abusez de mes confidences ou plutôt