Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome I.djvu/127

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s, comme nous le ſommes, nous n’en pourrions pas ſuivre les mouvemens. Il faudroit donc que les organes des intelligences deſtinées à l’habiter, fuſſent proportionnés à des révolutions auſſi ſubites.Ainſi, pendant que la terre de ce petit monde tournera ſur ſon axe, & autour de ſon ſoleil, ſes habitans recevront autant d’idées, que nous en avons pendant que notre terre fait de ſemblables révolutions. Dès-