Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome I.djvu/219

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toucher, exiſte d’abord par le ſentiment qu’elle a de l’action des parties de ſon corps les unes ſur les autres, & ſur-tout des mouvemens de la reſpiration : voilà le moindre degré de ſentiment, où l’on puiſſe la réduire. Je l’appelerai ſentiment fondamental ; parce que c’eſt à ce jeu de la machine que commence la vie de l’animal : elle en dépend uniquement. Il eſt ſuſceptible de modification. étant expoſée enſuite aux impreſſions de l’air environnant, & de tout ce qui peut la heurter, ſon ſentiment fondamental eſt ſuſceptible de bien des modifications dans toutes les parties du corps. Il eſt la