Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome I.djvu/336

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i un corps change ou ne change pas de ſituation par rapport à d’autres. Voilà donc de toutes les idées, celles qui ſe lient le plus fortement, & le plus facilement dans ſa mémoire. Elles ſe lient toutes à celles de l’étendue. D’un côté, elle s’eſt fait une habitude de rapporter toutes ſes Senſations à l’étendue ; puiſqu’elle les regarde comme les qualités des objets, qu’elle touche. Toutes ſes idées ne ſont que de l’étendue chaude ou froide, ſolide ou fluide, etc. Par-là celles dont les rapports ſont les plus vagues, comme celles dont les rapports ſe déterminent le mieux, ſont toutes liées à une même idé