Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/157

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une odeur, dont il reſtoit quelque ſouvenir. Mais depuis la réunion de l’odorat au toucher, il peut encore embraſſer l’action de toutes les facultés propres à lui procurer la jouiſſance d’un corps odoriférant. Ainſi lorſqu’elle deſire une fleur, le mouvement paſſe de l’organe de l’odorat dans toutes les parties du corps ; & ſon deſir devient l’action de toutes les facultés, dont elle eſt capable.

Il faut remarquer la même choſe à l’occaſion des autres ſens. Car le toucher les ayant inſtruit, continue d’agir avec eux, toutes les fois qu’il peut leur être de quelque ſecours. Il