Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/229

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d’une odeur, d’une ſaveur, & de tout autre ſon ; mais il lui paroît ſimple, quoi que multiple. Pluſieurs couleurs, mêlées enſemble, ne produiſent à ſon égard que l’apparence d’une ſeule. Il en eſt de même de toutes les impreſſions des ſens. Elle ne démêle donc pas tout ce qu’elles renferment ; & elle eſt encore plus éloignée de découvrir toutes les cauſes qui concourent à chaque Senſation. Elle n’a donc à ce ſujet, que des notions fort confuſes.

Les autres diſtinctes. Mais ces mêmes Senſations