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LETTRE
D’UN JEUNE MÉCANICIEN
AUX
AUTEURS DU RÉPUBLICAIN.
16 JUILLET 1791.
Messieurs,
Un jeune homme, à qui on donne six livres par feuille pour travailler aux bons numéros de l’Ami des patriotes, disait hier, au café, que ces scélérats de républicains allumeraient infailliblement la guerre civile, si le zèle prudent des honnêtes amis de la liste civile ne parvenait à sauver la monarchie. Comme j’aime beaucoup la paix, ces discours m’ont empêché de dormir ; mais j’ai été assez heureux pour trouver un moyen de concilier tous les partis.
J’ai étudié la mécanique sous Vaucanson, sous l’abbé Mical, auteur des têtes parlantes, même sous le baron de Kempel, qui a fait le joueur d’échecs, et je puis promettre de faire sous quinze jours, au co-