Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/120

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cette domination, de quelque manière que s’effectue la séparation, la population indienne veuille se séquestrer et renoncer à tout commerce avec nous ; ni avec aucune des autres nations occidentales. De deux choses l’une, ou nous serons expulsés, ou nous nous retirerons volontairement : si nous sommes chassés, il est peu à craindre qu’aucune autre nation soit tentée de reprendre notre partie ; si nous nous éloignons librement, les Indiens seront bien convaincus qu’après une telle démarche, aucun peuple ne pourra moralement entreprendre quelque chose contre eux. Sans tenir compte des garanties qui pourraient résulter des traités, le fait aurait par lui-même une irrésistible puissance pour empêcher toute tentative contraire. Le commerce de l’Angleterre trouvera