Page:Considérations sur la France.djvu/78

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possibles, excepté les sciences exactes, ne sommes-nous pas réduits à conjecturer ? Et si nos conjectures sont plausibles ; si elles ont pour elles l’analogie ; si elles s’appuient sur des idées universelles ; si surtout elles sont consolantes et propres à nous rendre meilleurs, que leur manque-t-il ? Si elles ne sont pas vraies, elles sont bonnes ; ou plutôt, puisqu’elles sont bonnes, ne sont-elles pas vraies ?

Après avoir envisagé la révolution françoise sous un point de vue purement moral, je tournerai mes conjectures sur la politique, sans oublier cependant l’objet principal de mon ouvrage.