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IX

EXTRAIT D’UNE LETTRE À SA GRAND’MÈRE.

Geertruydenberg, le 2 avril 1781.

Nous sommes ici dans un très petit endroit où il y a bien peu de ressources. Nous sommes mal logés, mal nourris et sans occupation. J’ai peu de livres et je ne sais comment m’en procurer. On nous assure que la paix se fera et qu’alors nous retournerons à Bréda ou dans quelque grande ville.


Lettres de Benjamin Constant à sa famille, etc., etc., Jean-H. Menos, in-18, Albert Savine, Paris, 18, rue Drouot, 1888.


X

Le Margrave d’Anspach était comme tous les souverains allemands de cette époque très féru d’habitudes et de manières françaises. Il eut une liaison avec mademoiselle Clairon, et Benjamin le retrouva auprès d’elle à Paris.