Page:Contes de l Ille et Vilaine.djvu/298

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Non, l’infâme n’est plus là. Elle a fui pour m’éviter, mais je saurai la rejoindre.

Je l’ai aimée plus que toi peut-être, cette misérable sans cœur et sans entrailles qui, après s’être donnée à moi, a voulu recouvrer sa liberté. Elle n’a pas hésité, pendant que je dormais à côté d’elle, à me trancher la tête à coups de hache.

Par d’habiles mensonges, elle a pu faire croire à son innocence et éviter le châtiment de son crime ; mais la tête qu’elle a coupée la poursuivra jusqu’à sa dernière heure.

(Conté par Marie Patard, de la Croix Madame,
commune de Bruz, âgée de 24 ans).


L’ENTERREMENT NOCTURNE

On peut encore voir, à l’heure actuelle, dans le cimetière de Saint-Martin, de Vitré, attenant à l’ancienne église paroissiale, une très vieille maison qui servait autrefois d’habitation au fossoyeur et à sa famille.

Au moment où nous écrivons ces lignes