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LE RÊVE


D’APRÈS LE TABLEAU DE JULES LEFEBVRE




Légère et d’or pâle coiffée,
Dans un nuage, sur les eaux,
C’est bien la transparente fée
Des nénuphars et des roseaux.

Demi voilé pour le profane,
Il semble craindre le regard,
Ce corps exquis et diaphane
Qui se roule dans le brouillard.