Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/201

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Car un amour perdu, mais dont je souffre encor,
Naguère m’inspira pour un front nimbé d’or ;
Ce sont des cheveux blonds qui me firent poète.

Toute blonde me rend mon ancienne langueur ;
Aussi pour vous ces vers ont chanté dans ma tête,
Rythmés aux battements plus émus de mon cœur.