Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/283

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DÉSIR DE GLOIRE


J’ai vu des hardes surannées
Dans la boutique d’un fripier ;
Telle sera, dans peu d’années,
Ma pauvre gloire de papier.

On me lit. Soit. J’en ai des preuves :
On réimprime encor mes vers.
J’apprends, par les paquets d’épreuves,
Que mes lauriers sont toujours verts.