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lement du travail ordinaire, mais principalement des compagnies et divertissemens qui peuvent détourner les esprits du service divin et de la dévotion, à quoi nous sommes obligés particulièrement en ces jours-là.

X.

Vû les grandes difficultés qu’il y a d’envoyer aux lieux dont on était convenu les registres des mariages et baptêmes du désert, la compagnie dispense les pasteurs d’exécuter l’art. 20 du synode national de mil sept cens quarante-huit, et ordonne, sous peine de censure, à tous les consistoires, d’avoir des registres tant pour le passé que pour l’avenir auquel on puisse recourir en tout tems dans le besoin, enjoint en outre aux pasteurs et anciens d’y tenir la main.

XI.

Les pasteurs qui passeront d’une province à l’autre, seront obligés, avant leur départ, de laisser leurs registres ou d’en donner une copie pour l’usage des églises dans lesquelles ils auront exercé leurs ministères.

XII.

L’assemblée, convaincue que le séminaire a été, jusqu’à présent, d’une grande utilité aux églises réformées de ce royaume, et espérant qu’il le sera de même à l’avenir, a délibéré d’écrire à messieurs les respectables directeurs dudit séminaire pour les remercier de leurs soins charitables, et les prier de veiller de plus en plus sur la conduite de nos séminaristes, et de leur donner toujours des professeurs ortodoxes.

XIII.

Les étudiants envoyés au séminaire par une province ne pourront aller exercer le ministère dans une autre sans la permission de celle dont ils dépendent, et seront tenus d’y revenir lorsqu’elle les y rappellera,

XIV.

En répondant à la question de la province de Xaintonge, qui demande si l’on doit interdire tout commerce civil avec les