Page:Coras - Altercacion.djvu/260

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ſacrifîcr.ains la mépnsércnt toujours comme vnc paillarde *. Or pour rc- ^ ucnir à notre Epidéte, il faut penser, Mxéndn rimmt dt que la flimc de l’amour cruelle, ainsi Ul’yJ l’dmtur. qu’Apulee écrit, jette vne vapeur du commencement, qui réjouît, mais aprés, pour la douceur du plaisir, l’a- " mour s’échaufe, de fi véhémentes, 8c démefurccs chaleurs, qu’elle enflam- ^ me, brule, &confumcentièrement, le cœur, le corps, 8c refprit des hommes ». voila pourquoi, IcPoëte disoit, VtJnus alie yenU, flammcJcurjt corda cabre, ^ Et Théocritc, Que la flamme d’a- Uureide mour, tant soit elle petite, brulc plus que Vulcan. Xénophon récite, que Cyrus montroit l’amour être plus puiflant, que le feu. d’autant que lefeu, ne brulc que ceux qu’il touche, mais l’amour de la beauté, brûle, 8c enflamme, ceux aufsi qui de loing, la