Page:Corbière - Le Négrier.djvu/190

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anglaise ne l’emportait sur la nôtre que par l’effet de la perfidie des ministres français et de l’incapacité de nos amiraux.

Une fois le danger passé, et l’inutilité des efforts que l’on faisait pour sauver les lambeaux de la prise, bien constatée, nous ne songeâmes plus qu’à gagner le port voisin. Ivon, Rosalie et moi nous fûmes accueillis cordialement par l’officier qui commandait le canot du corsaire le Revenant, un des premiers navires qui s’étaient empressés d’envoyer leurs embarcations sur Tisozon ; et, heureux du moins d’avoir glorieusement perdu notre prise, dans une heure nous nous rendîmes du rivage où nous l’a-