Page:Corbière - Le Négrier.djvu/227

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— Sans être trop curieux, demanda-t-il à Auguste, ne pourrait-on pas savoir comment Monsieur a pu savoir que son frère était ici ?

— Mais nous l’avons su, répondit Auguste, par une lettre qu’une demoiselle Rosalie Le Duc a eu la bonté de nous adresser…

À ces mots, Ivon se leva, sauta au cou de Rosalie, et, après l’avoir embrassée avec une expression de tendresse suffocante, il s’écria : « Vous vous êtes une brave fille, ou que le tonnerre de Dieu m’écrase ! »

Cette exclamation fit beaucoup rire mon frère, qui comprit que c’était à Rosalie que ma famille devait les ren-