Page:Corbière - Le Négrier.djvu/312

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« Attendez donc, m’s’amis ; c’n’est point l’tout, ze dis à mes zens : Mes petites brebis, il vous faut sauter dans les pénices anglaises, actuellement pour prendre une toulène d’lavant du corsaire et râmè en nous rèmoquant, comme si les pénices avaient enlevé l’lougre. Mais crièz-moi ferme un hourra pour faire crouaire à la corvêteu qu’ses embarcations nous ont happés. Un hourra qui aurait fait tremblè la barbe du bô Dieu fut poussé par nos zens. L’équipage de la corvêteu y répondit par un aute hourra !

« Mes trouais pênices nazant sur l’avant, j’file mon câble, et mes zens s’mettiont à çanter des çansons anglaises, car les matelots d’cez nous