Page:Corbière - Le Négrier.djvu/337

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qu’on nous mitraillait ainsi. L’équipage, couché à plat-ventre sous les bancs de notre corsaillon, cria qu’il fallait amener. Force fut de nous rendre au vaisseau, sous la batterie duquel nous nous trouvions d’ailleurs affalés.

Notre vainqueur, voyant que nous nous rendions, mit en panne pour mous donner la facilité de venir à lui. Aussitôt nous vîmes monter sur ses basses-vergues des gabiers qui frappèrent lestement de fausses balancines et des appareils de bouts de vergue. Les crocs des cayornes d’étai furent affalés sur la chaloupe du vaisseau, et bientôt nous aperçûmes, de notre petit corsaire amarré le long du bord au vent, cette chaloupe s’é-