Page:Corbière - Le Négrier.djvu/379

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n’est pas avec des femmes comme Rosalie, que nous devons rouler notre palanquin, c’est avec des hommes et de vrais matelots. Ah ! si nous pouvions déguerpir de ce chien de domicile forcé ! » Et en disant ces mots, Ivon poussant de gros soupirs qui soulevaient sa poitrine, regardait les murs de la prison.

Pour moi je ne soupirais qu’au nom de Rosalie, « Ce n’est pas l’embarras, reprenait-il, les femmes peuvent être bonnes à quelque chose pourtant. Il y a par exemple madame Milliken, la femme du purser de Mill-Prison, qui l’autre jour, en dehors de la barrière, m’a demandé comment tu t’appelais.

— Quoi ? cette jolie dame qui