Page:Corbière - Le Négrier.djvu/470

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mer, sentent toute leur puissance, et ils cherchent rarement à en abuser quand vous semblez la reconnaître ; ils se contentent de mépriser vos airs coquets, et les terreurs que vous inspire, au moindre mauvais temps, l’élément avec lequel ils jouent : aussi, avisez-vous de montrer du cœur, de la dureté dans le mauvais temps même, cherchez, s’il est possible, à vous rendre utile, et vous les verrez s’apprivoiser avec vous, et vous témoigner de l’intérêt, fussiez-vous une femme. Mais pour peu que vous pâlissiez quand ils vous ont assuré qu’il n’y a rien à craindre, ils vous prendront en aversion et jetteront sur vous un de ces sobriquets qu’ils savent appliquer, avec tant de méchanceté et de justesse, sur toutes les physionomies qui leur déplai-