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et mon énergie. « Mousse, dis-je à l’enfant qui me servait, va me chercher une paire de pistolets, à la tête de ma cabine. »
Je charge tranquillement mes deux pistolets : pendant ce temps, maître Pitre continue à m’apostropher. Quand mes deux coups sont disposés, j’ajuste mon homme comme une poupée au tir, et une balle lui siffle aux oreilles ; il secoue la tête : je vise un second coup… « Arrêtez, s’écrie-t-il alors, je suis blessé. » Et il descend furieux sur moi. J’avais préparé la seconde de mes armes, et je me disposais à étendre cette bête féroce à mes pieds. « Ah ! si vous n’aviez pas un pistolet à la main, s’écrie avec rage le forcené, je vous étoufferais comme une caille. »
À ces mots j’envoie mon pistolet par-