Page:Cormon et Crémieux - Robinson Crusoé, 1867.djvu/23

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DEBORAH, qui a entendu les derniers mots.

Partir… Robinson !… ah ! qu’est-ce que j’entends là !…

Elle tombe sur une autre chaise.

TOBY.

Bon ! la mère à présent !…

SUZANNE.

Vite !… appelez le mari !

TOBY.

Sir William !… mister Crusoé !… Ah ! quelle affaire !

SIR WILLIAM, entrant.

Eh bien ?… qu’est-ce qu’il y a ?… Un incendie, un tremblement de terre ?

TOBY, secourant Deborah.

Vite, vite, monsieur, aidez-moi à délasser madame !

SIR WILLIAM, le tirant par le bras.

Veux-tu bien laisser ma femme !

DEBORAH.

Ah ! mon fils… je ne le verrai plus !…

SIR WILLIAM.

Comment !

EDWIGE, de l’autre côté.

Il va partir !…

SIR WILLIAM.

Partir !… lui… Rob… ah !…

Il tombe dans les bras de Toby qui se cramponne pour le soutenir.

DEBORAH.

Après tous les serments qu’il nous avait faits !

SIR WILLIAM.

Après tant de sacrifices !

EDWIGE.

Il aura été entraîné.

SIR WILLIAM, saisissant Toby au collet.

Par toi ! misérable coureur d’aventures…

TOBY, se débattant.

Permettez… permettez, sir Crusoé.

DEBORAH.

Il ne faut pas chercher ailleurs… c’est lui !