Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/173

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Mais c’est un malheur à se pendre,
Qu’on ne meurt pas d’en être pris,
Mais faute de la pouvoir prendre. 20

L’ardeur qu’elle fait naître au sein
N’y fait même un mal incurable,
Que parce qu’elle prend soudain,
Et quelle est toujours imprenable.

Aussi chacun y perd son temps ; 25
L’un en gémit, l’autre en déteste ;
Et ce que font les plus contents,
C’est de pester contre la peste.